Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Une partie de mon activité s’adresse aux particuliers qui veulent s’équiper en Mac. Deux anecdotes récentes m’ont interpellée.

J’accompagne une utilisatrice qui veut switcher de PC à Mac : choix et achat de l’ordinateur, installation et formation. Après avoir déterminé les besoins de cette personne, j’installe les logiciels indispensables (logiciels libres pas de hacks, ce n’est ni pro ni nécessaire). Des « amis bienveillants » conseillent gentiment à ma cliente d’installer le pack Office (inutile étant donné que je lui ai installé Open Office) et lui fournissent le pack à jour. Manque de pot, ce n’est que la mise à jour. SOS de ma cliente : ça marche pas!!!! J’interviens pour que ça fonctionne. Quelques jours après, les « généreux amis » lui installent le pack Office complet. Conclusion : perte de temps pour moi, affolement pour l’utilisateur, pratique « limite » légalement et surtout sans réelle utilité…

Deuxième histoire : une amie revient de vacances enthousiaste. Ayé « je passe au Mac c’est trop génial. Machin et Machine m’ont trouvé un Mac à seulement 1500 euros! »… Ma réponse « Euh, c’est quoi ton utilisation de l’ordinateur? » Réponse : « Pour aller sur Internet! » (sic!*) Complément de réponse « Ils m’ont demandé si j’avais besoin d’un « environnement PC » (re sic!*). J’ai dit oui (ben, c’est sûr on dit oui à tout quand on ne comprend pas la question…*) ». Je n’en veux pas aux conseilleurs (qui ne sont toujours pas les payeurs…) : ce sont des spécialistes de la comm qui ont besoin d’outils pro mais qu’ils restent dans leur domaine (je ne m’institue pas graphiste ni photographe….)… Quoi que….

FOUTEZ LA PAIX AUX UTILISATEURS LAMBDA!!!!

Mon conseil professionnel pour la deuxième histoire (inspirée aussi de la première histoire) : la première étape est la question basique « quel est votre besoin et votre envie? »…. Connaissant la réponse de la-dite utilisatrice, je peux lui trouver un Imac à moins de 1.000 euros et avec des solutions logicielles gratuites. Tout cela permettra à la-dite utilisatrice d’apprivoiser le Mac. Je peux même prêter un Mac pendant quelques jours pour confirmer sa volonté à changer de système, ce qui n’est pas totalement évident malgré le côté fun et mode d’Apple – j’ai le droit de dire qu’adopter un Mac est bobo, car je suis une Mac addict, totally, and definitively addict -. En leur donnant vos « bons conseils d’amis », vous les foutez dans la m… (ou dans l’brun comme on dit par chez nous).

(*) humour dédié aux « spécialistes »

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